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Blabla d’autrice : faut-il culpabiliser de DNF un livre ?

  • Photo du rédacteur: Élie Rineau
    Élie Rineau
  • 29 sept.
  • 2 min de lecture

Ah, le fameux « DNF » (Did Not Finish, ou « livre non terminé »)… Ces trois petites lettres font parfois trembler les lecteurs et lectrices. Abandonner un roman en cours de route, est-ce un crime littéraire ou simplement un choix légitime ? La question revient souvent, et la culpabilité, elle, s’invite bien trop facilement.


Quand on peine à refermer un livre...
Quand on peine à refermer un livre...

Pourquoi c’est si difficile de fermer un livre avant la fin


Abandonner une lecture n’a rien d’anodin. Plusieurs freins expliquent ce petit pincement au cœur :

  • L’impression de gaspiller son argent : on a acheté ce livre, parfois en édition reliée ou après des mois d’attente, alors le laisser de côté semble presque… insultant pour notre portefeuille.

  • La peur de manquer quelque chose : et si l’intrigue décollait justement au prochain chapitre ? Et si ce personnage agaçant devenait soudain attachant ?

  • La culpabilité envers l’auteur : quelqu’un a mis des mois – parfois des années – à écrire cette histoire. La lâcher en cours de route peut donner l’impression de trahir son travail.

Ces sentiments sont compréhensibles, mais ils ne devraient pas dicter nos lectures.


Lire, c’est avant tout se faire plaisir


La vérité, c’est qu’on ne peut pas tout aimer. Ce qui bouleverse une personne peut ennuyer une autre, et c’est parfaitement normal. La lecture reste un moment de plaisir, pas une punition. Forcer une lecture, c’est risquer de transformer un hobby adoré en corvée.

Et puis, le monde regorge de livres incroyables qui n’attendent que vous. Passer des semaines sur un roman qui ne vous parle pas, c’est autant de temps que vous pourriez consacrer à une histoire qui vous fera réellement vibrer.


DNF n’est pas un échec, c’est un choix


Dire « stop » à une lecture, c’est finalement une forme de respect :

  • Respect de votre temps et de votre énergie.

  • Respect de vos goûts, qui évoluent avec les années.

  • Respect du livre lui-même, qui trouvera peut-être un autre lecteur plus réceptif.

Un livre qui ne vous plaît pas aujourd’hui pourrait d’ailleurs vous captiver demain. Le poser, c’est aussi se laisser la chance d’y revenir plus tard, avec un regard neuf.


En résumé : déculpabilisez, vos étagères vous remercieront


Ne culpabilisez plus de DNF un livre. Vos bibliothèques (et vos cœurs) méritent des lectures qui vous transportent, qui vous font rêver, réfléchir ou vibrer. La lecture doit rester un cadeau, jamais une contrainte.

Alors la prochaine fois qu’un roman vous tombe des mains, souvenez-vous : fermer un livre, c’est parfois ouvrir la porte à une découverte encore plus belle.

 
 
 

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